. Oeuvres de Pierre Curie : publiées par les soins de la Société française de physique . quand on utilize, à travers les fenêtres f recouvertesdAluminium mince, une surface denviron 3ocml placée à 6cmde la source / des rayons de Rôntgen. CE courant est assez faible pour quon puisse dire : Tant quonnopère pas dans un gaz raréfié, les rayons secondaires provquentla conductibilité des gaz en y libérant dégales quantés délec-tricité positive et négative. Mais, dans un gaz raréfié, lon voit quelinfluence des charges négatives des rayons secondaires apparaît;alors les rayons X déchargent les corp
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. Oeuvres de Pierre Curie : publiées par les soins de la Société française de physique . quand on utilise, à travers les fenêtres f recouvertesdaluminium mince, une surface denviron 3ocml placée à 6cmde la source / des rayons de Rôntgen. Ce courant est assez faible pour quon puisse dire : Tant quonnopère pas dans un gaz raréfié, les rayons secondaires provoquentla conductibilité des gaz en y libérant dégales quantités délec-tricité positive et négative. Mais, dans un gaz raréfié, lon voit quelinfluence des charges négatives des rayons secondaires apparaît;alors les rayons X déchargent les corps négatifs plus rapidementque les corps positifs, ou même ils augmentent la charge des corpspositifs. 11 est remarquable que cette dissymétrie de la décharge, produite dans le vide par les rayons de Rôntgen qui frappent unmétal lourd, est de même sens que la dissymétrie de la déchargedes conducteurs frappés par les rayons ultra-violets de Hertz etde Hallwachs. Des résultats peu différents sont obtenus à laide de la disposi- a lelQctrometroet ail quartz. tion représentée par la figure i : la feuille métallique mince M estalors enroulée en cylindre, et la boite plate est remplacée par un 368 OEUVRES DE P. CURIE. second cylindre métallique ABCD de même axe que MM. Onintroduit le système MMABCD dans le récipient V de verre reliéà la trompe à mercure, puis on ferme le récipient avec le cou-vercle de verre V mastiqué au golaz. Avec ce second dispositif, on évite les rentrées dair plus facilement quavec le premier. Ces faits pourraient, à la rigueur, sexpliquer par une variationcontinue de la force électromotrice de contact, qui croîtrait dansdénormes proportions avec le degré de vide. Cette manière devoir est peu vraisemblable (). On explique, au contraire, nette-ment les phénomènes en admettant que les rayons secondairesémis par les métaux en expérience emportent avec eux de lélec-tricité négative et libèrent, dans
