Histoire de l'Anatomie plastique: Les maitres, les livres et les écorchés . usieursauteurs qui, sans faire allointing à Rosso, ont Recherche chéla genèse des planches dont il est question ici. Oder ermittelst marques que portent quelques-unesde ces planches sont un indice quelles ont été exécu-tées, très probablement, daprès des esquisses four-nies par Estienne de la Rivière, dessinées et gravéespar plusieurs artistes, et^ en particulier, par GeotîroyTory et Jollat. En effet on y voit figurer le nom de Jollat, sonmonogram et celui de Tory. Mais la question, malgré tout, reste complexe; car la croix

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Histoire de l'anatomie plastique : les maitres, les livres et les écorchés . usieursauteurs qui, sans faire allusion à Rosso, ont recherchéla genèse des planches dont il est question ici. Or certaines marques que portent quelques-unesde ces planches sont un indice quelles ont été exécu-tées, très probablement, daprès des esquisses four-nies par Estienne de la Rivière, dessinées et gravéespar plusieurs artistes, et^ en particulier, par GeotîroyTory et Jollat. En effet on y voit figurer le nom de Jollat, sonmonogramme et celui de Tory. Mais la question, malgré tout, reste complexe; car la croix de Lorraine, marque de Geoffroy Tory, quil a employée pour signerses œuvres personnelles, était encore celle de Tatelierde gravure dont il fut le chef, dont Jollat dut évidem-ment faire partie, mais dans lequel se trouvaient, comme dans tous les ateliers de ce genre, des artistessubalternes ayant plus ou moins de talent et dhabi- XVI SIECLE. 8? leté, peut-être même des apprentis, dont la collabora-tion a pu être utilisée pour la confection de quelques-. s oo — z a unes des planches du traité de Charles Estienne.Quoi quil en soit, si nous considérons certaines de ço LANATOMIE PLASTIQUE. ces illustrations (voir fig. 19 et 20), nous serons frappésde la tendance que lartiste, peut-être sous linspirationde Pauteur, avait à donner à la cofnposition de sesdessins une suprématie envahissante sur le côté scienti-fique. Ne se contentant pas de représenter surtout ceque le lecteur devait le mieux voir, il composait devéritables tableaux dans lesquels la partie essentielle, cest-à-dire la partie décrite dans le texte, était presquecomplètement sacrifiée. Ces réserves étant faites, il faut ajouter que, dansleur ensemble, ces planches ont un certain aspect déco-ratif, et que cest surtout, mais seulement, ce caractèreparticulier qui rend intéressantes les figures du livrede Charles Estienne attribuées à maître Roux. Avant de quitter lItalie, d

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